Les avancées technologiques et l’IA générative contribuent à l’évolution rapide du secteur juridique. Si ces technologies posent des enjeux, elles pourraient également s’avérer très utiles si elles sont utilisées de manière stratégique.
Dans un entretien exclusif avec la revue Lexpert, des avocates de Torys ont expliqué comment on peut tirer profit de l’IA et d’autres solutions technologiques pour améliorer l’efficacité des processus et la qualité du service.
« La technologie peut être incroyablement utile et nous trouvons des moyens de plus en plus efficaces de la déployer, a déclaré Gillian Dingle, associée et cochef de la pratique Litige en valeurs mobilières de Torys. C’est ainsi que le secteur continuera à évoluer. »
Les avocats de Torys soulignent l’importance d’intégrer de nouvelles technologies pour des raisons concrètes. Il s’agit de déterminer le but recherché et de sélectionner un outil qui offre les fonctionnalités requises pour l’atteindre, souvent appelé « produit minimum viable ».
« Nous sommes tous enthousiasmés par ce que ces nouvelles technologies et plateformes offrent et n’hésitons pas à les mettre à l’essai », a souligné Jessica Lumière, sociétaire sénior qui travaille au Centre des services juridiques (CSJ) de Torys à Halifax.
« Mais en avons-nous besoin? C’est facile de se laisser distraire et de s’écarter de son but initial, c’est pourquoi toutes les décisions doivent reposer sur le concept du produit minimum viable. »
Cette philosophie est au cœur du CSJ de Torys. Situé à Halifax, le CSJ propose des solutions technologiques sur mesure pour aider les clients à atteindre leurs objectifs au moyen de gains d’efficacité, sans augmenter les risques. Créé il y a dix ans avec seulement quatre avocats et un membre du personnel, le CSJ s’est depuis agrandi et compte aujourd’hui une équipe de 28 personnes, qui soutiennent à distance tous les bureaux de Torys.
Selon Jessica, au CSJ, l’innovation passe d’abord par l’évaluation. « Nous sélectionnons soigneusement les dossiers, et rejetons ceux où l’utilisation d’un nouvel outil présente peu d’applications pratiques et d’avantages. »
L’évaluation et l’intentionnalité sont particulièrement importantes lorsqu’il s’agit de sélectionner des outils d’IA générative et d’apprentissage machine, au potentiel énorme pour le secteur juridique, explique Clare Mauro, directrice générale - Services en litige et investigation numérique. Compte tenu de la nature sensible des informations des clients, il est essentiel que ces données ne soient pas utilisées pour entraîner les systèmes d’IA.
« Nous apprécions certains aspects de l’IA générative, comme la façon dont elle transforme les flux de travail, mais le contexte reste primordial. Nous ne pensons pas qu’on puisse l’adopter pleinement à l’heure actuelle », a déclaré Clare.
La priorité du cabinet est de fournir un service exceptionnel aux clients et de proposer des solutions novatrices sur mesure, ce qui passe par la collaboration à l’échelle du cabinet et la participation du CSJ. D’ores et déjà, l’équipe d’investigation numérique de Clare collabore avec le CSJ sur une nouvelle offre de services qui améliore le flux de travail et renforce le processus d’examen.
« Nous sommes heureux de contribuer à l’élaboration de nouvelles approches à l’investigation numérique, a-t-elle conclu. C’est une grande étape pour le cabinet et je suis impatiente de voir où cela va nous mener. Ce n’est que le début. »
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Richard Coombs | Senior Manager, Marketing
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