Ce qu’il faut pour que le Canada devienne une « superpuissance énergétique »

Lors de sa première semaine en tant que premier ministre, Mark Carney a exprimé le souhait de faire du Canada « la superpuissance énergétique mondiale, tant pour les énergies propres que pour les énergies classiques ».

Dans un bulletin Torys initialement publié par l’Institut des administrateurs de sociétés, Tyson Dyck, associé, et Caroline Marful, sociétaire, se sont penchés sur ce qui découlera des 45^e élections fédérales canadiennes en ce qui a trait aux politiques climatiques, et sur ce qu’il faudra pour mettre en œuvre le plan du premier ministre. Leurs paroles ont été rapportées par The Energy Mix. 

« Le premier ministre Mark Carney et le chef conservateur Pierre Poilievre proposent des stratégies climatiques opposées. C’est donc le résultat de l’élection qui déterminera la façon dont le Canada abordera sa transition climatique », expliquent Tyson et Caroline. « La victoire de M. Carney est un signe de continuité, mais aussi de renouveau et d’intérêt accru pour l’action climatique soutenue par des investissements. »

Selon Tyson et Caroline, bien que le gouvernement de Mark Carney soit minoritaire, les libéraux peuvent encore faire progresser les politiques de manière importante.

Ils soulignent trois directives clés en matière de politiques climatiques qui seront probablement au centre des préoccupations du gouvernement libéral : le renforcement des marchés du carbone du Canada grâce à une meilleure approche de tarification de la pollution par le carbone pour l’industrie, l’avancement des technologies d’élimination du dioxyde de carbone et l’application d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) en tant que tarif sur les importations à forte intensité en carbone.

« Mark Carney promet de développer des mécanismes d’ajustement carbone aux frontières pour protéger les secteurs canadiens à forte intensité énergétique et exposés aux échanges commerciaux », affirment Tyson et Caroline. « Cependant, les MACF constituent un enjeu délicat sur le plan diplomatique. Sans coordination entre les grands partenaires commerciaux, ils risquent de provoquer des réactions protectionnistes. »

Dans les mois et les années à venir, les progrès du gouvernement reposeront sur la prise de décisions mutuellement avantageuses pour les niveaux fédéral et provincial.

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