11 avril 2025

L’innovation en action : Torys adopte les nouvelles technologies pour développer des solutions créatives

Les technologies basées sur l’IA offrent des occasions d’accroître l’efficacité dans l’ensemble du secteur juridique. Alors que Torys évalue comment tirer parti de l’IA pour améliorer ses méthodes de travail, Sukesh Kamra, chef - Gestion du savoir et innovation, et Jessica Lumière, sociétaire sénior, se sont entretenus avec Canadian Lawyer au sujet des facteurs à prendre en compte en priorité lors de l’adoption de nouvelles technologies dans un cabinet d’avocats.

Selon Sukesh, quand il est question d’innovation, la clé consiste à résoudre les problèmes de façon créative et à donner la priorité aux personnes et aux processus plutôt qu’au produit.

« Quand on a une équipe composée d’avocats ouverts d’esprit, comme la nôtre, on peut lui demander de contribuer à la recherche de moyens plus efficaces de pratiquer le droit, soutient Sukesh. Il peut s’agir d’améliorer la gestion de projets, l’utilisation des technologies innovantes ou simplement la communication interne. »

Il est également très important d’aborder l’innovation en collaboration et de comprendre les besoins réels des professionnels du droit, une approche que Torys a adoptée et qui lui a valu une reconnaissance à l’échelle nationale. En effet, le cabinet a remporté en 2024 le prix pour la meilleure utilisation de la technologie dans un cabinet d’avocats lors des Canadian Law Awards pour le tout premier produit d’analyse avancée des fusions et acquisitions créé par le groupe de pratique Droit de la concurrence en collaboration avec l’équipe Gestion du savoir et innovation.

« Plutôt que de nous ruer vers la solution, puis d’essayer ensuite de comprendre le problème, nous commençons par demander à nos collègues : “Quel est le problème? Avons-nous déjà essayé de le régler? Si oui, quelles leçons en avons-nous tiré et pourraient nous permettre de nous améliorer?” », souligne Sukesh.

Une fois que les objectifs sont fixés, le cabinet doit déterminer s’il dispose des ressources en interne pour mettre en œuvre une solution ou s’il doit faire appel à un fournisseur externe. Chez Torys, il s’agit de mettre en place des mesures robustes de protection de l’information.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec nos équipes de gestion des risques et des services informatiques pour nous assurer que nous remplissons tous les critères de sécurité de l’information et que cela cadre avec notre stratégie », explique Sukesh.

Des essais pilotes sont menés en interne pour tous les nouveaux produits, une étape essentielle qui permet au cabinet de déterminer si le produit s’intégrera bien à ses structures et à ses flux de travail, souligne Sukesh. Quand de nombreux produits semblent prometteurs à première vue, cette étape permet de déterminer lesquels sont réellement pratiques et efficaces.

« Parfois, une solution a l’air intéressante, la version de démonstration a l’air vraiment bien… mais est-ce réellement de ça que nous avons besoin? », illustre Sukesh.

Pour faire adopter un nouvel outil à l’ensemble du cabinet, Jessica, qui travaille au Centre de services juridiques Torys à Halifax, explique qu’il faut présenter aux avocats les avantages concrets du changement, par exemple leur expliquer que la solution permettra de réduire les heures non facturables.

« Nous devons montrer que le produit est à leur avantage, et non à celui du cabinet », soutient-elle.

Cette communication va dans les deux sens, car il est également important que les avocats aient l’occasion de transmettre leurs commentaires pendant l’essai pilote afin que le cabinet puisse évaluer si la solution fonctionne réellement et atteint les principaux objectifs, ou perfectionner l’outil avant de le lancer à plus grande échelle.

À l’occasion, Torys fait part à ses clients des principaux résultats de ses essais pilotes, et peut même collaborer avec ces derniers pour créer des solutions sur mesure. L’outil de gestion des lettres accessoires de Torys, qui a remporté le prix Innovation technologique aux IFLR Americas Awards de 2024, en est un parfait exemple.

« Souvent, cela signifie que l’équipe de Jessica et la mienne collaborent étroitement avec le client pour définir une trajectoire et créer une solution, ou tout simplement pour mettre à contribution l’expertise acquise lors d’un essai pilote en soulignant les points forts et les aspects à améliorer », indique Sukesh.

Actuellement, Torys utilise l’IA principalement pour effectuer des contrôles diligents, analyser des contrats et accroître la productivité, mais Sukesh et Jessica continuent de suivre de près l’évolution de l’IA générative, qui pourrait ultérieurement être utilisée à d’autres fins.

« Nous n’avons pas encore opéré le grand changement IA générative, car un nouveau modèle de langage ou un nouveau cas d’usage émerge chaque jour, souligne Sukesh. Les nouvelles possibilités s’enchaînent à un rythme fulgurant. »

Alors que le cabinet cherche à intégrer davantage l’IA dans ses flux de travail, il accorde une attention particulière à la précision et à la fiabilité, des critères d’autant plus essentiels que les résultats de l’IA peuvent être plus difficiles à prédire ou à expliquer que ceux de l’apprentissage machine classique.

« Nous devons offrir des conseils cohérents et être capables de les justifier, explique Sukesh. Autrement dit, nous devons donner de l’information fiable à nos clients. L’IA générative n’est pas toujours fiable et, selon moi, c’est le plus grand obstacle. »

Press Contact

Richard Coombs | Senior Manager, Marketing
416.865.3815

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