Les membres de notre équipe Gestion du savoir et innovation se sont entretenus avec la revue ABC national pour expliquer comment ils réussissent à optimiser les processus et à réaliser des gains d’efficacité au sein du cabinet.
Selon Sukesh Kamra, chef - Gestion du savoir et innovation de Torys, la clé du succès consiste à recueillir la rétroaction à tous les échelons du cabinet, qu’il s’agisse d’avocats juniors, d’associés ou de conseils. Cette approche collaborative permet de discuter et de trouver ensemble des solutions aux problèmes.
La discussion de points irritants est à l’origine de la plupart des plus grandes innovations du cabinet, a affirmé Sukesh. Lorsqu’il s’est joint à Torys, il a d’ailleurs organisé une « tournée d’écoute » interne pour rencontrer des avocats à tous les niveaux de pratique et entendre leur point de vue sur les processus qu’ils trouvent peu efficaces. Ce sondage n’aurait pas été possible sans la contribution des avocats juniors et des stagiaires qui ont apporté de nouvelles idées au cabinet, a souligné Clare Mauro, directrice générale - Services en litige et investigation numérique.
Pour entretenir une culture axée sur la créativité et la résolution de problèmes, l’équipe Gestion du savoir et innovation organise des groupes de discussion avec les membres du cabinet toutes les six semaines environ, a expliqué Kayla Goldrich, directrice générale - Gestion de la pratique : « Parfois nous leur parlons d’un produit, parfois nous leur demandons leur avis sur une question en particulier. Cela nous permet de déterminer les problèmes et les solutions potentielles, et donne aux avocats l’impression qu’ils font partie intégrante de nos processus de réflexion et de développement, ce qui fait en sorte qu’ils sont prêts à défendre nos produits. »
Le résultat de cette collaboration est reconnu par le marché. En 2024, Torys a reçu le prix Innovation technologique d’IFLR pour son outil de gestion des lettres accessoires, une solution de gestion de l’information de pointe qui modifie fondamentalement la manière dont le cabinet gère et conserve l’information juridique pour ses clients. L’outil a été créé par une équipe de développeurs, de concepteurs, d’experts en mégadonnées et d’avocats. Torys a également obtenu un prix pour la meilleure utilisation de la technologie dans un cabinet d’avocats lors des Canadian Law Awards : en collaboration avec le groupe de pratique Droit de la concurrence, l’équipe Gestion du savoir et innovation a développé le tout premier produit d’analyse géographique avancée permettant de visualiser en temps réel les dynamiques concurrentielles du marché pour des régions précises.
Les technologies d’IA continuent de progresser dans tous les secteurs et Torys s’efforce de mieux comprendre comment elles peuvent être adoptées de manière éthique et efficace. Cela passe nécessairement par une formation adéquate. « Ce n’est pas parce qu’un outil a été créé qu’il sera utilisé, a souligné Dustin Paterson, directeur général - Innovation. Il faut le promouvoir activement auprès des avocats, offrir des formations et insister sur son utilité. »
Comme l’a souligné Jessica Lumière, sociétaire sénior qui travaille au Centre de services juridiques de Torys à Halifax, il est tout aussi important d’adopter des approches stratégiques à l’égard de l’innovation des processus. « Il ne faut pas oublier que la technologie ne résout pas nécessairement tous les problèmes et qu’une partie de la solution se trouve aussi dans l’amélioration des processus, a-t-elle dit. Cette partie du flux de travail est très importante. »
Chris Fowles, associé directeur du CSJ, a de son côté précisé que les innovations n’ont pas toujours besoin d’être révolutionnaires ou complexes pour être efficaces. Même si une innovation ne permet d’économiser que cinq minutes, « si nous produisons 1 000 de ces documents chaque année, nous économisons ainsi 160 heures », a-t-il expliqué.
En conclusion, la culture d’innovation de Torys repose sur l’apprentissage par essai-erreur et la conviction que l’échec n’est pas toujours une mauvaise chose. « Certaines solutions marchent, d’autres, non. C’est ainsi qu’on apprend, a affirmé Sukesh. Cela fait partie du développement de nos outils et processus, car pour arriver à quelque chose qui fonctionne vraiment bien, il faut aussi déterminer ce qui ne fonctionne pas. »
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