La police de Toronto a pris des mesures sans précédent pour identifier une femme en analysant de l’ADN obtenu à partir de sites Web de généalogie dans un dossier non criminel.
Selon Molly Reynolds, une associée de Torys interviewée par la CBC, même si les utilisateurs des sites Web de généalogie peuvent permettre à la police d’utiliser leur ADN dans le cadre d’enquêtes, ils devraient prendre en compte certaines questions liées à la protection des renseignements personnels.
« Les personnes qui souhaitent tester leur ADN en ligne devraient lire les politiques de protection des renseignements personnels de ces sites Web, car elles précisent probablement les situations où la police peut avoir accès à leur dossier même sans consentement », a-t-elle précisé.
On compare souvent le fait de permettre à la police d’accéder à son ADN avec le signalement d’un crime, cependant Molly croit que cette situation est plus ambiguë. Selon elle, une personne ne sait pas de quelle façon ses données ADN seront utilisées lorsqu’elle donne un tel consentement.
Elle a ajouté qu’il y a eu des cas où des profils d’ADN ont été utilisés dans des situations différentes, par exemple lorsque l’ADN d’une victime d’un crime est ensuite utilisé dans le cadre d’une enquête policière pour identifier un suspect dans un autre crime.
Selon Molly, les personnes qui le souhaitent peuvent donner leur consentement, mais elles doivent comprendre qu’elles ne pourront pas contrôler pleinement la façon dont leurs données ADN pourront être utilisées ni les répercussions que cela pourrait avoir sur eux et leurs proches.
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